Il fait bon vivre...

Afin de trouver plus facilement une voiture, on sort du centre-ville. C'est notre premier essai d'autostop au Cambodge et on se demande si ça va marcher. Bingo, au bout de quelques minutes, un sympathique routier nous embarque jusqu'au prochain croisement une centaine de km plus loin. De là, et sans cuire trop longtemps au soleil, un couple nous propose de nous emmener jusque Kampot. Parfait !

Toujours patraques, on entre dans la première guesthouse venue. On a de la chance puisque la Garden Fruit Guesthouse est tenue par Mélanie, une française très sympa et la chambre n'est qu'à 5$. Cette journée ne sera pas très productive, partagée entre vomi et sieste dans les hamacs. Kampot, connue pour son poivre,  est une petite ville tranquille le long du fleuve. 

Toujoursun peu fébriles et après une nuit à se faire bouffer par les moustiques, on en stop pour Kep, la ville où le crabe est roi. Quelques minutes à attendre et hop, nous voilà dans lz remorque d'une fourgonnette surpeuplée. 

Kep est une petite station balnéaire vraiment trèèès tranquille où une des rares choses à faire est de manger du crabe où d'aller en pêcher pour les plus courageux.

Retour à Kep toujours en stop dans une chaleur étouffante. Il n'y a pas beaucoup de voitures alors on saute sur la première venue. 

Le jour d'après, on part en tour organisé pour 10$ la journée en direction du Parc National du Bokor. On y visite des temples, une église abandonnée, un vieux casino et des chutes d'eau à sec puisqu'on est en pleine saison sèche. Décidément, on a pas de chance avec les chutes ! Les montagnes sont très belles et la jungle luxuriante. On entend les cris des singes au loin !

En fin d'après-midi, on a droit à une croisière de 2h30 sur le fleuve d'où on peut assister au soleil couchant. Le lendemain, jamais 2 sans 3. On retente le stop et on trouve sans peine une voiture pour faire les 150 bornes qui nous séparent de Phnom Penh, la capitale. Pour une fois, on peut faire la conversation puisque le conducteur parle anglais.